Les tricoteuses de métal n°0

Edito

Edito: Bienvenue, dans un monde meilleur, où l'homme vit en parfaite harmonie avec la nature. Rhodes Poulaine pour des chaussures biodégradables...

De nos jours, le fait de se promener en cotte de mailles, ou en autre costume plus ou moins métallique voire en fabriquer, déclenche différentes sortes de réactions typiques.

D'abord la compréhension et le soutien inconditionnel de nos aînés : "Mais à quoi ça sert ?", "Tu ne pourrais pas faire quelque chose d'intéressant, pour une fois ?", et autres "Gérard, lui au moins il sait jouer de l'accordéon".

Il y a aussi l'amitié spontanée du corps médical, toujours prêt à nous accueillir avec joie dans ses instituts spécialisés.

Sans parler des forces de l'ordre, qui enthousiastes n'hésitent pas à nous emmener dans leurs locaux, pour que leurs camarades restés au poste, puissent eux aussi profiter de nos beaux costumes.

Mais la réaction la plus intéressante, reste tout de même, celle du jeune GNiste Jean Daniel Butte, qui ayant collé un écusson mal découpé sur son vieux pull, et camouflé ses baskets usagées sous des chiffons souillés des fluides divers échappés de son solex, demande, les yeux mouillés d'émotion au chevalier en harnois blanc devant lui "comment on fait ?" "Tu l'as acheté où ?" "Ça prend combien de temps ?" "combien ça coûte ?" et bien d'autres choses encore.

A ce sympathique J D Butte, nous n'aurons qu'une seule réponse : Lis donc "Les tricoteuses de métal" c'est LE magazine qu'il te faut. Les anciens y trouveront eux aussi, bien sur, leur compte, car au delà des simples truc et astuce pour GN, nous tenterons la recherche des origines historiques des sujets traités, ainsi que l'exploration de sentiers peu battus.

D'ailleurs à ce sujet, pas de rubrique dans ce numéro sur les monstres ou autres créatures fantastiques, la rédaction étant toujours sans nouvelles des reporters partis en territoire Yarg.

De l'expédition constituée de plus d'une centaine de guerriers aguerris, seul un cheval est pour l'instant revenu à son écurie, où il passe une convalescence tranquille, bien qu'entrecoupée de nombreux cauchemars.

Puisse cet ouvrage vous intéresser, vous plaire et vous distraire.